mardi 19 octobre 2010

Fabio Polenghi


A message from Isa Polenghi:

www.fabiopolenghi.org

This is the official website dedicated to Fabio Polenghi, the photojournalist killed May 19 in Bangkok in 2010 while documenting the final assault on the army camp of red shirts. Born in Milan in '62 was quickly chosen as a home and the world as a kaleidoscope photography to tell the thousands of different realities: from fashion to reportage in the forgotten places. The purpose of this site is obviously to remember Fabio and his work through his images that tell more than words his love for humanity and justice. And secondly because it does not work repeat of tragedies such as Fabio. Because who wants to testify, to tell what's happening in the world with social and civil commitment, not to die for it.

Thank you all, best regard



Questo è il sito ufficiale dedicato a Fabio Polenghi, il fotoreporter ucciso il 19 maggio del 2010 a Bangkok mentre documentava l’assalto finale dell’esercito all’accampamento delle camicie rosse. Nato a Milano nel ’62 aveva ben presto scelto il mondo come casa e la fotografia come un caleidoscopio per raccontarne le mille realtà diverse: dalla moda al reportage nei luoghi dimenticati. L’obiettivo di questo sito è quello di ricordare Fabio e il suo lavoro, attraverso le sue immagini che raccontano meglio di mille parole il suo amore per l’umanità e la giustizia. E in secondo luogo lavorare perché non si ripetano tragedie come quella di Fabio. Perché chi vuole testimoniare, raccontare quello che accade nel mondo con impegno sociale e civile, non debba morire per questo.
Grazie a tutti, saluti,

Isa Polenghi

mardi 21 septembre 2010

Web doc, web reportage, un nouveau paradis ?

Voilà, tout le monde en parle. Tout le monde veut faire des web-documentaires, des web-reportages. "Il suffit de mélanger la photo, la vidéo (et forcement le son) pour produire une histoire où le lecteur-visionneur peut cliquer dessus..." me dit-on.

A l'heure de la crise de la presse "papier", à l'heure de la réduction de l'espace consacrée au reportage photo vécu et original, c'est le fantasme absolu des photojournalistes transformés en un Shiva aux bras multiples.

De quoi s'agit-il ?

Ben, il s'agit — c'est mon opinion — ni plus ni moins d'une version technologique du diaporama sonorisé d'antan avec de la vidéo en plus. Précisément, il s'agit plutôt d'un support d'avenir de diffusion : l'internet.

Ce support de diffusion sur un écran et en ligne permet au lecteur-visionneur d'entrer, de sortir et d'avoir des compléments d'information. En cliquant. Ce choix est laissé à l'internaute au lieu d'une lecture linéaire imposé de type "télé". C'est comme une histoire couchée sur la page de magazine en papier chapitrée avec des encadrés. Bien sûr, sans le son et l'image animée. Les mots remplacent ces médias. Dans les deux cas, le lecteur va lire où il veut. Il lit d'abord l'encadré ou bien un portion du texte du milieu, attiré par le sous-titre. Parfois le texte avant la photo ou l'inverse. A son gré !

Et l'interactivité ? Du genre, le lecteur prend la place du reporter et décide la direction de l'histoire. Ça c'est du jeu vidéo certes rigolo mais pas du reportage/documentaire ! La fonction principale — qui justifie l'appellation "reportage/documentaire" — doit être celle-ci : raconter une histoire. Qu'il soit par un journaliste reporter professionnel, par un écrivain, le narrateur transmet ce qu'il a vu, entendu et ensuite vérifié, à ceux qui n'y sont pas.